Miribel tire son nom, d'après Paul Perceveaux, de mire Bellum,
toponyme désignant une hauteur d'où l'on voit loin. Au XI° et XII° siècles, la
seigneurie de Miribel, alors dépendante de la maison de Bagé, se regroupe autour du
château et d'une église dédiée à Saint Martin.
En juin 1252, Guichard V, sire de Beaujeu, espérant favoriser l'extension de la petite
bourgade, attribue une charte de libertés et franchises aux Miribellans : ce sera la
première de tout le pays Dombiste.
Avec le XIV° siècle commence une époque difficile de guerres, conflits et pillages de
toute sorte, se terminant par l'attribution de Miribel au futur Charles V, roi de France,
qui chercha bientôt à s'en débarrasser : période de tranquillité relative, puis
c'est le
déclin.
A cette date il existe Deux Miribel : d'une part le bourg fortifié autour du château,
d'autre part la ville basse.
Miribel fera définitivement partie de la France
à partir du
17
janvier
1594
après le siège des troupes d'Henri IV, ce qui entraîna la
destruction presque complète du château, privant la bourgade de son rôle séculaire de
forteresse frontalière. A cela s'ajoutèrent épidémies et disettes.
Au milieu du XVII° siècle, la population
aurait approché le millier d'habitants, amélioration et expansion qui se poursuit au
XVIII° siècle, grâce aussi à la proximité de Lyon (artisanat du chanvre, bateliers,
menuisiers), mais interrompue par la révolution de
1789.
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Miribel au travers de quelques cartes postales
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