L'histoire de Saint Jean de
Thurigneux et celle du hameau de Ligneux sont liées. Le nom du château fort de ligneux est cité au 12ème siècle.
Plus tard Ligneux devient chef-lieu d'une châtellenie suite au démembrement de la châtellenie d'Ambérieux en Dombes tout en restant dépendant des sires de
Villars, puis de Thoire-Villars.
En 1402, cette partie de Saint Jean de
Thurigneux fut vendue, avec d'autres terres, par le dernier Thoire-Villars
au duc de Bourbon et deviendra partie de la souveraineté de Dombes. L'église de Lyon acquiert, vers l'an 1100, l'église de
Thurigneux - nom primitif
du village de Saint Jean de Thurigneux - avec une partie du territoire de la paroisse. Le bourg fait alors partie de ce que l'on appellera plus tard le Franc-Lyonnais : petit état privilégié appartenant à l'église de Lyon et enclavé dans l'Empire, d'où des difficultés de juridiction qui s'élevèrent entre le duc de Bourbon, successeur des Thoire-Villars après 1402,
et l'église de Lyon.
En 1762, la Principauté des dombes est rattachée à la France. La "Notice pour l'Annexion" de J. Brossard décrit Saint Jean de Thurigneux "Paroisse entièrement en Franc-Lyonnais ; il n'y a que six à huit métairies sur la terre de Dombes".
En 1790, la Convention rattache et partage le Franc-Lyonnais entre les départements de l'Ain et celui de Rhône et
Loire.
Pendant la révolution le nom de Saint Jean de Thurigneux remplace celui de
Ligneux.
Saint jean de Thurigneux groupe l'essentiel de son village sur un mamelon au centre d'une vaste campagne aux molles ondulations entièrement bordée, à l'est, par une bande boisée et au sud-ouest limitée par quelques reliquat de la forêt primitive.
Sur un semblant de relief également, le hameau d'herbage et, autres points saillants d'un paysage resté dans l'ensemble agricole, où l'habitat a conservé en générale son implantation traditionnelle, deux ou trois moraines glaciaires dont l'une est dévorée par une carrière et surtout la motte de Ligneux, monticule purement artificiel.
Le territoire argileux mais assez fertile, est parsemé de fermes isolées, avec quelques rares étangs qui, en période d'évolage ne semblent être là que pour rappeler que le pays en comptait au total plus de trente au début du siècle passé.
Le ruisseau du Morbier ou Mortbief, au cours paresseux, y prend naissance, en suite à celui de Bussige.
Les autres hameaux ou écarts principaux ont pour nom : Arcieux, le Bessay, Bois le Vin, les Douzes, la Combe,Grange Grise, le Noyer, Pagne, saint Maurice et les Ursules.
Parmi les réalisations municipales il convient de noter le plan d'eau, écarté, sylvestre et reposant entre le village et Monthieux; |