D'abord sous le vocable de Saint Jean baptiste, puis de
Saint Jacques et Saint Christophe, elle est mentionnée vers 1176 selon M-C Guigue.
Elle dresse ses murailles en galets sur le terre-plein de l'ancien cimetière auquel on accède par un double escalier. le plan de l'édifice est d'époque romane. L'abside en cul-de-four pourrait être de la fin du XIIème siècle.
La nef fut reconstruite au 17ème ou 18ème, selon un axe différent de celui du
chœur. des travaux eurent lieu avant 1943 : nef agrandi, portail déplacé, plafond remaniée à adoucissement, toiture du
chœur exhaussée.
A l'intérieur se trouvent 4 pierres tombales :
- dans l'axe de la nef, en pierre grise
avec l'épitaphe de Claude Dumontet, bourgeois de
Trévoux, 1702
- au milieu de la nef, en pierre jaune,
avec l'épitaphe de Benoit Gascon ,1628
- vers l'entrée, en pierre grise, la
figuration d'un crucifix (tombe d'un prêtre)
- une autre dalle en pierre grise,
brisée, dont l'inscription est effacée
Un repositoire avec deux coupelles est aménagé dans le
mur sud-est du chœur. le mobilier en pierre comporte un
bénitier circulaire, sans doute du 18ème siècle, des fonds
baptismaux à demi encastré dans la muraille nord et fermés
d'une porte de bois et un petit bénitier mural près de la
porte principale.
Le clocher actuel, qui à l'origine n'était qu'un simple
clocheton de bois, a été construit au début de l'année 1956.
la croix, surmontée d'une girouette, qui le surplombe
appartenait à un forgeron qui se l'était lui-même fabriquée.
Cette croix ornait initialement la tombe de son créateur
sise à l'emplacement du clocheton.
La réfection totale de l'église (peintures intérieures,
toiture, zingueries, remplacement à l'identique du portail
d'entrée, nouveaux vitraux signés et réalisés par Jean
Jacques Fanjat, créateur et restaurateur de vitraux à Lyon,
s'est achevée fin 2012.