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Installée dans la Dombes, la Fondation doit son nom à Pierre Vérots, un industriel lyonnais, qui possédait là, à
Praillebard, un vaste domaine de chasse et décida peu de temps avant sa mort de le pérenniser et de le vouer à la recherche scientifique. La Fondation s'attache à sauvegarder, notamment
grâce à son domaine, la biodiversité du patrimoine naturel particulièrement riche de cette région. Un autre objectif vise à l'étude scientifique du monde vivant de la Dombes, avec la
volonté d'apporter une contribution à la politique générale de recherche en France en la matière. La Fondation participe enfin activement à l'information du public et à l'éducation
des groupes scolaires, scientifiques et culturels.
Un terrain d'expérimentation exceptionnel
Le domaine de Praillebard, d'une superficie de 150 hectares, a la caractéristique d'être isolé de la campagne
environnante par une solide clôture qui se déploie sur plus de 8 km. Il est ainsi préservé de toute intervention humaine incontrôlée et de celle des animaux domestiques. Le parc est
constitué d'étangs (l'étang Boufflers et l'étang Riquet), de forêts et de prairies illustrant parfaitement les milieux naturels de la Dombes profonde, traditionnelle. Le site offre par
là à la recherche scientifique, un terrain d'expérimentation protégé qui constitue un écosystème complet en équilibre, où se manifestent, sans gêne extérieure, les interactions de
toutes les espèces présentes
La Fondation travaille en partenariat avec les organismes de recherche et d'enseignement. Elle apporte aux
scientifiques, outre son parc, une aide logistique et réalise les aménagements nécessaires à certaines études. Citons parmi les réalisations récentes :
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la création d'une quinzaine de mares, dans des sites variés, pour l'étude des amphibiens;
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l'aménagement de plusieurs bassins et la construction de tours d'observation pour l'étude comparée de deux espèces de tortues ;
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l'installation d'une station météorologique et d'une station hydrologique ;
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le traitement différencié de parcelles de forêt, isolées à cet effet à l'intérieur du parc, afin de mesurer à terme les réactions
de la nature à diverses situations.
Diverses conventions d'études ont par ailleurs été signées avec des organismes tels que des Universités, le
C.N.R.S., l'Office National des Forêts ou l'Office National de la Chasse. Ces conventions portent sur des thèmes variés comme :
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le cycle de l'azote dans les aulnes ;
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la migration des tritons ;
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la reproduction des tiques et maladie de lyme ;
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la dynamique de la population des libellules ;
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les comportements de reproduction des tortues ;
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la prédation des nids de canards ;
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l'impact de la fréquentation par les herbivores sur le reboisement ;
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la reproduction et régime alimentaire de la chouette effraie ;
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la compétition entre diverses espèces de poissons autochtones ou implantés.
Mais la Fondation Vérots se veut aussi un lieu d'échange et de sensibilisation. Dans ce cadre, la Fondation vient
d'organiser en juin un colloque sur le thème : "Zones humides continentales : des chercheurs au gestionnaires". La rencontre a regroupé une quarantaine de spécialistes et de
gestionnaires concernés par les zones humides. Plusieurs questions ont été abordées allant de la stratégie de conservation de la biodiversité à la gestion écologique en agriculture.
L'objectif était un échange et la création d'un dialogue entre le chercheurs et les gestionnaires, "ceux qui savent tout" et "ceux qui doivent faire tout".
Ceux qui souhaitent être tenus informés des activités de la Fondation pourront s'abonner à la Lettre de la Fondation en
prenant directement contact :
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Fondation Pierre Vérots
Domaine de Praillebard
Saint-Jean-de-Thurigneux
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