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Cité historique porte de la Dombes
Chef lieu de canton de l'Ain, dans le Sud de la Dombes, vieux bourg du Moyen Age baigné par la Sereine.
Montluel, dominant la plaine du Rhône tire son nom soit de Mons Lucis, mont de lumière, soit de Monte et Lupo, mont du loup en raison de la proximité des forêts, soit encore de Lupellus, nom d'un général romain. En effet, c'est dans la plaine de la Valbonne, aux pieds de Montluel, qu'eût lieu la bataille acharnée entre les armée d'Albin de Septime Sévère. Après trois ou quatre siècles de domination romaine les invasions barbares, sarrasines, hongroises se succèdent dévastant villes et campagnes. Possession des sires de Montluel depuis le XI° siècle, ceux-ci accordent à leurs sujets le 6 Mars 1276, des franchises et libertés en échange de l'entretien des murs d'enceinte de la ville. Un hôtel des Monnaies fonctionne au XIV° siècle. Après avoir été possession française, dauphinoise, puis savoyarde, elle est définitivement annexée par la France en 1601.Au XV° siècle, la Savoie est érigée en Duché et Amédée VIII, roi de piémont couronné par l'empereur d'Allemagne. Au XVI° siècle, François 1er est reçu en grande pompe. En signe de reconnaissance, la ville se voit attribuer plusieurs franchises municipales et un tribunal. Catherine de Médicis, Henri IV, Louis XIII vinrent tour à tour donner de l'éclat à la cité. Au XVII° siècle, Henri de Bourbon, prince de Condé devient seigneur de Montluel. Au XVIII° siècle, les syndics se plaignent déjà "des embarras de circulation" . Le commerce est florissant : grain, chanvre, pressoir d'huile, filature de coton, teinturerie, ... jusqu'à la tourmente révolutionnaire. A la proclamation de la république, on lui préfère Trévoux comme chef-lieu de canton. Un renouveau s'amorce au cours du XIX° siècle avec l'installation de quelques industries.
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