Guéreins
est situé sur la rive gauche de la Saône.
Guéreins
doit son nom à un mot liguro-celtique, et signifie peut-être
: gué pour les radeaux.
Le
site de Guéreins est connu depuis très longtemps, puisque
déjà la voie romaine Lyon-Tournus passait par le quartier du
Cointier, venant de Montmerle.
En
1245, la paroisse fut confirmé par le pape Innocent IV. Elle
était à l'origine un prieuré établi par les religieuses de
Saint Pierre de Lyon.
En
1606, le Duc de Bourbon accorde deux foires, l'une pour la
Saint Antoine, le 17 Janvier, l'autre pour la Saint Marcellin,
qui est le patron de la paroisse. Ces deux foires n'existent
plus aujourd'hui.
Le
3 Mai 1614 eut lieu la visite de Denis Simon de Marquemont,
archevêque de Lyon. Il dut remettre de l'ordre dans la
paroisse, en particulier dans l'église qui avait été salie
par des utilisateurs sacrilèges. Le clocher risquait à tout
moment de tomber.
En
1762, lors de l'annexion des Dombes à la France, Guéreins
comptait 80 foyers. C'était un bourg
"considérable", d'après les témoins de l'époque.
Au
moment de la Révolution en 1789; Guéreins était une
communauté de l'élection de Bourg en Bresse, elle dépendait
de la châtellenie de Montmerle. En tant que fief, Guéreins
dépendait du Comté de La Bâtie.
Le
2 Avril 1829, le pont suspendu est concédé sur ordonnance
royale, pour 89 ans. Il est ouvert à la circulation le 11
Avril 1832. Construit à une seule voie, il ne permet de faire
passer qu'un cheval pour une voiture à deux roues, deux
chevaux au maximum pour les voitures à quatre roues. Il
fallait obligatoirement passer au pas.
L'église
de Guéreins de style ogival, sera finalement consacrée en
1851.
En
1887, création de l'école publique de filles, et de l'école
privée catholique.
Le
poète Pierre Agutant, célèbre plus tard pour ses écrits
sur le Bugey, naît à Guéreins en 1890.
C'est
en 1897, que commence à circuler le petit train, appelé plus
communément "tacot". Il faisait partie d'un réseau
complémentaire à celui du chemin de fer d'intérêt
générale. La ligne passant par Guéreins allait de Saint
Triviers de Courtes à Trévoux, et mesurait 81 km. Une gare
était installée sur l'actuel parking de la mairie.
Commune
jumelée avec la ville de Bottens en Suisse
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