Antérieurement à l'église actuelle, existait
à Guéreins (selon Guigue et Philippon) dans le cimetière
actuel, une très ancienne église romane relevant des
religieuses de saint Pierre de Lyon (citations du XIII°
siècle).
Le choeur de cette église était éclairé par
un oculus comme partout en Dombes, le buffet reposoir était
remplacé par un tabernacle de bois. Le bâtiment possédait
sur le choeur, un clocher dont la voûte; à sa base, menaçait
de ruine; un autel saint Antoine situé dans la nef côté
nord, perdura jusqu'à la Révolution.
En 1794, il est dit que ce clocher doit être
abattu.
En 1827, l'agrandissement de cet édifice est
envisagé ; le résultat ne pouvant qu'être médiocre, en 1846,
il est finalement décidé de reconstruire une nouvelle église
qui sera implanté sur un terrain face au cimetière.
Aux plans et devis initiaux proposés par
Roch, architecte à Macon, le curé Augris (prêtre de la
paroisse depuis 22 ans) oppose un projet établi par
Dupasquier architecte à Lyon.
Ce dernier plan prévoit une construction
beaucoup plus imposante pour un coût de 8000 F.
Le curé Augris s'engage à payer la
différence, proposition bien évidemment acceptée par le
conseil municipal.
La nouvelle église, réalisée en belle maçonnerie de pierres apparentes de deux teintes, couverte de tuiles mécaniques, sera achevée en 1850 et son perron en 1868.
Le clocher, d'une hauteur de 37 m, sur un porche ouvert, comporte une haute flèche octogonale couvertes d'ardoises, couronnée de quatre clochetons, avec sur toutes les faces un cadran d'horloge. La façade ouest présente une particularité : les baies s'ouvrant au niveau du beffroi sont triples et allègent la tour au-dessus d'un étage de baies géminées.
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