Peuplé à la période gallo-romaine, on trouve sa trace dans des écrits en
984.
Le village dépendait alors, d'une part, d'un puissant clergé (chapitre de
Lyon, abbaye de l'Île Barbe), d'autre part, des familles seigneuriales (de Villars, ou
les successives familles demeurant à Cibeins : Saint Germain, Palatin, ..)
La terre de Cibeins échut aux sires de Beaujeu puis à la famille Cholier,
un des plus vieux noms de la Dombes.
Les revenus, très importants, provenaient de plus de 18 communes.
Bien que Misérieux-Cibeins dépende entièrement de Trévoux au début du
XVIII° siècle, la famille Cholier put conserver, grâce "aux bons services
rendus", la terre, le château de Cibeins avec droit de justice.
Celui-ci perdit au XVIII° siècle son aspect de maison-forte.
Une chapelle classique fut construite en 1717. Elle y abrite les défunts de
la famille.
En 1918, la ville de Lyon, sous l'impulsion d'Édouard Herriot, maire, acheta
le château et 186 hectares de terres pour en faire une école d'Agriculture et
d'Artisanat (boulangerie, laiterie, cellier, ...).
L'école abrite 300 personnes.
Le village a son activité tournée vers le Val de Saône plus que vers la
Dombes. |