Civrieux qui a absorbé l'ancienne paroisse de Bussige
partage de ce fait avec Saint André de Corcy le privilège d'être en
superficie, l'une des deux plus grandes communes du canton de Trévoux,
bénéficiant toutefois d'un sol plus profond et plus fertile.
Son territoire
s'étend largement sur le plateau Dombiste sans relief bien appréciable.
La prédominante fut
et est restée agricole, avec quelques lambeaux de taillis ça et là, la
véritable zone boisée se situant assez loin, au nord-est. La commune de
Civrieux réunit trois anciennes paroisse pour lesquelles les données
historiques sont parfois différentes. Civrieux d'abord dont le nom est
mentionné dès 984, dépendit depuis le XII° siècle de l'Eglise
Métropolitaine de Lyon, puis appartint au Franc-Lyonnais jusqu'à la
révolution, bien que les trois -quarts de son territoire fussent en
Bresse ou en Dombes. Le hameau du Bois, très peuplé au Moyen-Age, parait
avoir eu, à cette époque, une certaine importance. Bernoud ensuite,
également cité en 984, dont l'église devenue simple chapellenie rurale
dès le Moyen-Age, était tombée au XV° siècle.
Cette autre terre
fut acquise par les mêmes chanoines comtes de Lyon qui en firent le
chef-lieu d'une châtellenie et y bâtirent un château-fort.
Le Bernoud devint un
simple village de la paroisse de Civrieux par la suite et eut la même
destinée que celle-ci.
Bussige enfin, dont
le nom apparait vers l'an 1000 dépendait de la seigneurie de Montribloud
laquelle était de l('ancien fief des Sires de Villars. De ce fait la
paroisse, politiquement du moins, n'appartint jamais à la Dombes mais à
la Bresse. Il y avait guère que Six maisons à Bussige au XVII° siècle et
encore au XIX° siècle.
Beaulieu fut un
arrière-fief de la baronnie de Montribloud dès le XV° siècle.
Entre le village et
Bernoud le fief de Lézieux est mentionné au XIII° et XVII° siécle.
La commune fut
définitivement constitué après la révolution par le rattachement de
Bussige à Civrieux.
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