Ouvert
tous les jours de 8 h à 19 h
L'église Saint André est surtout une construction du XV°
siècle, de briques (ou "carrons" provenant des
"carronnières" nombreuses en Dombes) et de
pierres du Revermont et de la rive droite de la Saône.
Au
15° siècle, la façade de l'église est avancé de 15
mètres vers l'ouest : la tour ronde, dite Tour de
l'Horloge, de la façade primitive du 13° se du côté des
Halles est donc la partie la plus ancienne de l'église. La
sobre façade du 15° siècle est percée d'une rosace et
d'un porche de style gothique flamboyant (voir aussi la
porte latérale du côté des halles de même facture). Deux
statues de saint Michel et saint André ornaient son tympan
jusqu'à la Révolution. Un curieux clocheton (1736) de
l'architecte d'origine italienne Caristie, abrite les trois
cloches (dont une de 1672), actuellement muettes, de
l'horloge. Le clocher qui reposait sur toute la largeur de
l'église à l'entrée du choeur a été abattu en 1794 et
n'a pas été reconstruit. Les quatre cloches actuellement
en service sont de 1672 et 1826.
Unique
et ouverte de treize chapelles familiales ou corporatives,
et le choeur témoignent de la vitalité économique et
religieuse du bourg avec, entre autre en 1652, l'érection
de l'église en collégiale, par Antoine Blanchard notaire
et châtelain (inscription funéraire en bronze devant le
degré du choeur et derrière le jubé disparu à la
révolution. les voûtes sur croisé d'ogives de la nef et
du choeur comme les chapelles latérales sont de la
deuxième moitié du XV° siècle. La clef de voûte du
choeur porte les armes de la maison de Savoir, celle de la
quatrième travée une Vierge à l'Enfant finement
sculptée;
En
entrant à gauche, près de la cuve octogonale des fonts
baptismaux, une oeuvre du sculpteur Châtillonnais Jean Tarrit : Saint
Sébastien, taillé dans un bloc de cèdre, statue offerte
par Victor Dugas, maire de Châtillon en 1898.
Les statues de bois des chapelles datent du XVI° sainte
Marguerite et saint Eloi, du XVII° Vierge à l'Enfant et du
XVIII° saint Roch.
En
marbre blanc et noir rehaussé de bronze est de 1743 par
Claude Régnier de Bourg. Les deux anges adorateurs sont
Contemporains.
Les
vitraux du choeur dont le dessin reprend la peinture du
chanoine Taconnet de la Maison saint Vincent
représentent la création de la Confrérie des Dames de la
Charité.
Ceux de la nef retracent les
principales scènes de la vie de saint Vincent de Paul et
proviennent des ateliers Pâquier-Desvignes de Lyon
(1890-1892).
L'orgue est dessiné par
Eric Pallot, Architecte en chef des monuments Historiques de
l'Ain, en collaboration avec Didier Chanon, facteur d'orgues
à Saint Didier sur Chalaronne. La réalisation du buffet, par
les menuisiers et sculpteurs, Alain Bertuol et Hippolyte
Pulcini, débute les travaux suivis de la fabrication de
toute la partie mécanique et instrumentale, confiée à Didier
Chanon, qui en assure également la mise en place et
l'harmonisation. En tout 6 000 heures de travail permettent
à l'orgue classique français de style fin du 17ème siècle
d'imposer et moduler sa voix. |