un thou, un élément essentiel du paysage des étangs de la Dombes

La Dombes, une terre historique qui reste encore à découvrir

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            L'orgue de Châtillon sur Chalaronne à l'Eglise  Saint André

Eglise Saint André

 

01400 Châtillon sur Chalaronne

 

France

 

: 33 (0)4 74 55 00 52

: 33 (0)4 74 55 23 86

: Pas disponible

: Pas disponible

 

L'orgue de Châtillon à travers les siècles

 Bien que le département de l'Ain semble bénéficier d'une grande richesse d'instruments jusqu'à la période de la révolution, qui les fait disparaître, peu d'écrits témoignent de la présence d'un orgue à Châtillon sur Chalaronne.

Certaines archives laissent supposer que le premier orgue est construit en 1680 par le facteur d'orgues Dominique baron, qui réalise quelques années plus tard celui de la Collégiale Notre Dame de Bourg en Bresse.

Plus sûrement, le registre Paroissial, alors "Conseil de Fabrique", fait état de l'achat par la Paroisse d'un orgue à une congrégation lyonnaise , en l'année 1846.

Cet orgue, de type classique français, est placé au fond du chœur. ses tuyaux de façade peuvent faire attribuer sa facture à l'Atelier Calinet, célèbre facteur d'orgues du début du XIXème siècle.

La "modernisation" suit le cours de l'histoire, et en 1947 l'orgue est transformé en orgue électropneumatique, à l'esthétique romantique, par l'atelier lyonnais Michel Merklin & Kuhn. L'orgue est alors placé dans une chapelle latérale, comme on peut le voir aujourd'hui. Il accompagne les offices et quelques concerts jusqu'en 1985, le temps ayant raison de son  souffle.

L'Association Saint Guinefort est d'ores et déjà chargée par la municipalité et par la Paroisse de l'étude de sa restauration. Celle-ci s'avère vite très importante pour un aussi petit instrument, et un projet se forme autour de la création d'un Grand Orgue de Tribune, à l'échelle du caractère de l'Eglise, et qui trouve facilement sa place sous  le porche gothique, confortant une acoustique idéale.

L'orgue est dessiné par Eric Pallot, Architecte en chef des monuments Historiques de l'Ain, en collaboration avec Didier Chanon, facteur d'orgues à Saint Didier sur Chalaronne. La réalisation du buffet, par les menuisiers et sculpteurs, Alain Bertuol et Hippolyte Pulcini, débute les travaux suivis de la fabrication de toute la partie mécanique et instrumentale, confiée à Didier Chanon, qui en assure également la mise en place et l'harmonisation. En tout 6 000 heures de travail permettent à l'orgue classique français de style fin du 17ème siècle d'imposer et moduler sa voix.

Grand orgue de 17 jeux, la richesse de se couleurs sonores met en valeur l'ensemble du répertoire organistique, aussi bien espagnol avec Corréa De Arauxo, italien avec Girolamo Frescobaldi, allemand avec Johann Sébastien Bach et Dietrich Buxtehude, ou hollandais avec Jan Pieterseoon Sweelinck ; en particulier toutes les compositions françaises , de François Couperin à la musique contemporaine de Jehan Alain.

La ville de Châtillon sur Chalaronne et l'église Saint André bénéficient aujourd'hui de l'un des plus beaux orgues français classique du département et de la région, qui pérennisera l'art et la culture au-delà des siècles.

Texte de Jean Louis Maret - Président de l'Association Saint Guinefort

 

    La passion selon Didier

Ecouter Didier Chanon, le regarder caresser la pièce qu'il fabrique, c'est déjà entendre l'orgue parler.

Elevé dans le monde de la musique, Didier Chanon est organiste à  l'église Saint André de Châtillon sur Chalaronne dans les années 1963-1967. Le plaisir partagé avec l'instrument le conduit alors sur les routes du compagnonnage auprès de facteurs d'orgues en France, en Espagne, en Italie et c'est dans sa maison de Saint Didier sur Chalaronne qu'il rénove et construit des orgues depuis 1975.

Etre facteur d'orgues, c'est être à la fois architecte, menuisier, forgeron, mécanicien, musicien. Construire un orgue, c'est d'abord le concevoir, en l'intégrant à l'édifice architectural, c'est prévoir et établir tous les jeux, c'est fabriquer la transmission et les tuyaux, c'et quelques fois construire le meuble qui l'habille, c'est enfin l'harmoniser, le faire "parler".

Deux à trois ans sont nécessaires pour construire un orgue. L'œuvre est affinée, testée et modelée jusqu'à la perfection du son. Et la passion, selon Didier, c'est aussi le bon heur qu'il fait partager quand il fait parler son orgue.

Car l'orgue de Châtillon est né de cette passion pour la création et pour le métier de facteur d'orgues ; une passion de la perfection qui met un merveilleux instrument au service de toutes les musiques.

 

La sculpture s'unit à la musique - Hippolyte Pulcini

Son nom chante comme celui d'un artiste italien que tout destine à un parcours particulier ; Pulcini.

Né à Bergame en Lombardie, Hippolyte Pulcini grandit dans une famille d'artistes, et dès l'adolescence, avec pour maître son père, peintre-sculpteur et chanteur d'opéra, il apprend à dessiner, peindre et sculpter. Hippolyte s'installe en France, et plus particulièrement dans notre région, où son atelier est ouvert à saint Etienne du Bois.

Le bois se modèle sous ses doigts, la peinture rehausse de ses couleurs la sculpture. L'art et le doigté transforment mobilier et décorations en sculptures harmonieuses, en marqueterie fine ou en trompe l'œil vivant.

La musique est le violon d'Ingres  d'Hippolyte ; c'est donc tout naturellement avec la passion de l'artiste et du musicien qu'il décore les palais ou qu'il restaure et crée les orgues ; celui de la cathédrale d'Annecy par exemple, ou de l'église de Jussey en haute Saône et bien sur celui de Châtillon sur Chalaronne, puis celui de Montluel.

Avec talent et simplicité, Hippolyte Pulcini sollicite notre regard à la beauté pure unissant la sculpture à l'instrument.

 

L'amour du bois -  Alain Bertuol

Complice des arbres et de la forêt, Alain Bertuol "joue" avec le bois et le "froissartage" dès son plus jeune âge.

Bûcheron, puis élagueur, il s'installe bientôt dans le Haut Beaujolais en tant que menuisier-ébéniste. Par la création et la remise en état d'outillage pour un restaurateur de livres anciens, Alain caresse le papier et les écrits, et s'attache à parfaire leurs écrins : bibliothèques, presses de graveur, séchoir à papier. L'encadrement devient aussi la spécialité, comme celle de sa femme, Agnès, qui développe l'art de la moulure hollandaise.

Portes, fenêtres et escalier sur mesure habillent les maisons locales, et les créations de mobilier et d'objets en bois s'exposent au regard du passant attentionné du fût d'Avenas.

La restauration et l'amour du bois conduisent l'artiste à la musique et aux orgues, en particulier à celui de Dongermain en Meurthe et Moselle qui date de 1720, et au récent Grand Orgue de l'Eglise saint André,  dont le buffet traduit la perfection du respect des règles ce l'art du XVIIème siècle.

Le buffet est réalisé en chêne massif séché à l'air, vieux de plus de 100 ans, suivant des prescriptions datant du début du XVIIIème siècle. Dom François Bedos de Celle, facteur d'orgues à cette époque, écrivit un traité, dès lors véritable référence en matière de fabrication. L'orgue respecte les règles de l'art dans leur tradition : chevillage à tir, clés, queues d'arondes. Le surfaçage a été effectué au rabot, et la finition à la cire.

 

Contact : Martial Piret, Président : 04 74 55 33 70


Les informations contenues dans cette page sont données à titre indicatif exclusivement. 

Pour d'autres renseignements merci de contacter l'office de tourisme de Châtillon sur Chalaronne

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