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Les roselières | |||||||||||||||||||||||||||
Fermement implantées en bordure des étangs par des tiges souterraines entrelacées, dominant tout autre forme végétale tant que les profondeurs en eau sont inférieures à une soixantaine de centimètres environ, les roselières forment des peuplements uniformes, élevés et compacts.
Le Roseau phragmite est en principe l'espèce la plus adaptable à différentes hauteurs de la lame d'eau ; la Thypa (ou massette) et le Scripe lacustre demandent en moyenne davantage d'eau alors que le Phalaris (ou baldingère) et la grande Glycérie prospèrent à des profondeurs inférieures jusqu'aux limites de la zone inondable. Pour peu qu'elles soient suffisamment inondée au printemps, les roselières peuvent accueillir de nombreux oiseaux : fauvettes aquatiques (Rousserolle turdoïde et effarvatte), héron paludicoles (Héron pourpré, Butor blongios, Grand Butor°, busard des roseaux, anatidés (Fuligule milouin, Nette rousse,..) ou Grèbes. Plus près de la zone terrestre, ou l'eau baigne moins régulièrement le pied de la végétation, entre jonchaie et roselière, d'autres oiseaux viennent élire domicile : passereaux (Phragmite des joncs, Locustelle luscinioïde, .., ou Rallidés (Râle d'eau, Poule d'eau, Marouettes). Retirées au cœur d'un épais couvert, ces espèces y trouvent avant tout les conditions optimales pour se dissimuler ou pour dissimuler leur ponte, rayonnant au-delà à la recherche de leur nourriture. Le Roseau phragmite, dont les tiges sèches de l'année précédente sont encore sur pied en avril, est souvent préféré par les hérons et les passereaux, tandis que le Fuligule milouin recherche généralement un couvert moins élevé (Typha, Phalaris).
Source : Plaquette L'étang, une question d'équilibre (Station ONC "Montfort" 01330 Birieux )
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