Un thou, un élément essentiel du paysage des étangs de la Dombes

Bandeau general de La Dombes dans l'Ain

La Dombes, une terre historique qui reste encore à découvrir

Un thou, un élément essentiel du paysage des étangs de la Dombes

Apothicairerie de Trévoux

 L'apothicairerie de Trévoux sera fermée pour une durée de 2 ans environ à partir de février 2010.
En effet, les boiseries ont été démontées et stockées avec les pots et ils seront de nouveau visibles dans le futur espace culturel en bord de Saône (ouverture prévue en septembre 2013)...

Apothicairerie de Trévoux

Hôpital Montmensier

14, rue de l'Hôpital

 

01600 Trévoux

 

France

 

Bourg en Bresse

: 51 km

Macon

: 53 km

Villefranche sur Saône

: 10 km

Lyon

: 28 km

Genève

: 161 km

Paris

: 444 km

Par l'avion
Aéroport international Lyon Saint-Exupéry 

: 48 km

Par la route :

A46 nord (sortie Trévoux, Genay), A6 (sortie Ambérieux d'Azergue en provenance de Paris), N6, D933, D28.        

Par le train :
Gare SNCF Villefranche /Saône - Station Villefranche S/S
TGV Paris-Lyon ou Paris-Mâcon Loché avec navette pour Villefranche-sur-Saône et TGV Marseille-Lyon.  

Plus de détails sur la localisation de Trévoux avec Google Maps 

: 33 (0)4 74 00 36 32

: 33 (0)4 74 00 08 05

: contact@tourisme-trevoux.com

: http://www.tourisme-trevoux-saonevallee.com/

Ouvert

D’avril à septembre : Du lundi au samedi de 9h30 à 12h et de 14h à 18h et les dimanches et jours fériés de 14h à 18h

D’octobre à mars : Du lundi au samedi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h

  

La première mention d'une Apothicairerie dans le Royaume de France remonte au XIII° siècle.

Après l'accueil des pauvres par les institutions ecclésiastiques durant le Moyen-âge, les Apothicaireries se sont mises en place dans les hôpitaux et les Hôtels-Dieu.

C'est ainsi qu'en 1495, un premier document témoigne de l'existence d'une Apothicairerie à l'Hôtel-Dieu de Paris.

Les Hôtels-Dieu deviennent alors la traduction architecturale de cette nouvelle orientation sanitaire, et les Apothicaireries, le témoignage d'un savoir-faire ancestral.

La pratique pharmaceutique est apparue dans les civilisations dès la plus haute antiquité.

Sa forme codifiée était placée sous l'autorité du Dieu de la Médecine et la préparation des médicaments relevait de rites à la fois culturels et magiques.

Déjà, les trois ordres naturels : le minéral, le végétal et l'animal, entraient dans la composition des médicaments.

Ces connaissance ont été formalisées dans de nombreux traités, par des auteurs comme Hippocrate ou galien. Connue des médecins arabes au Moyen-âge, cette science a suivi un long parcours, pour s'étendre à l'occident, à l'époque moderne.

Les progrès de la médecine se sont traduits par les constructions récentes et par l'adaptation fonctionnelle des bâtiments hospitaliers, qui ont cependant su conserver leur caractère.

Ainsi cette architecture devenue un élément du paysage urbain témoigne de l'héritage historique.

De même, tous les instruments des Apothicaireries et leur décoration intérieure rendent compte de l'évolution des pratiques pharmaceutiques au cours des siècles.

Aujourd'hui, les bâtiments et les collections qu'ils renferment sont pour la plupart inscrits ou classés au titre des Monuments Historiques.

 

Visite de l'apothicairerie :

 

Se renseigner auprès de l'office de tourisme pour les heures d'ouverture car l'apothicairerie sera fermé pour environ 2 ans début février 2010.

 

: 33 (0)4 74 00 36 32

: tourisme.trevoux@wanadoo.fr

: http://www.tourisme-trevoux.com

 

Histoire de l'apothicairerie  :

 

Une maladrerie est mentionnée en dehors de la ville dès 1391, près de la porte de Saint-Bernard. Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, la nécessité de construire un hôpital plus vaste et mieux adapté se fait sentir. L'initiative de projet revient à Claude Cachet de Montezan, comte de Garnerans, conseiller au Parlement, qui assure la direction des travaux, voire même une partie du financement. Par lettre patente de 1686, la souveraine de Dombes, Anne-Maire Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier, dite "La Grande Mademoiselle", fonde l'Hôpital et Maison-Dieu.

Toujours à son emplacement d'origine, l'apothicairerie jouxte l'ancien hôpital et ouvre sur le jardin. Le bâtiment principal s’ordonne autour d’une cour carrée avec deux éléments dans les angles un peu plus haut, en forme de tours carrées. Au sud-ouest, un jardin à la française est bordé de pavillons modernes. L'apothicairerie subsiste en l'état jusqu'à la fin du XIXe siècle. Un inventaire de 1865, permet  d'imaginer l'importance de son activité. Pas moins de 156 pots en faïence de formes diverses, 1200 fioles, 210 pièces en étain servaient à conserver et à présenter onguents, sirops, électuaires, élixirs, confections, semences. L’hôpital a été totalement rénové en 1986-1987.

L'apothicairerie est située dans une pièce entièrement recouverte de boiseries de chêne qui ne semblent pas d'origine mais de la seconde moitié du XVIII° siècle. Contrairement aux autres apothicaireries, où les placards fermés sont dans les parties basses des boiseries, les tiroirs sur une bande médiane et les parties hautes découpées en bande verticales et horizontales, ici, l'espace est divisé plus arbitrairement. Les pots occupent toutes les positions sur les étagères et il en va de même pour les tiroirs.

Les pots en faïence (argile émaillée qui présente le double avantage d'être résistante et imperméable) ont une double utilité : ce sont des pots de monstres mais aussi des pièces d'usages. Ils contiennent produits et préparations. Tout le matériel nécessaire à la fabrication des médicaments ou à leur délivrance aux malades ne se trouve pas dans l'apothicairerie. 

Nous relevons différents noms et drogues sur les pots :

  • Thériaque : D'après le Dictionnaire de Trévoux : la Thériaque est un nom que les anciens ont donné à diverses compositions qu'ils croient propres contre les poisons et est composé d'un grand nombre d'ingrédients. Le principal est la chair de vipère, Andromaque le père , médecin de l'Empereur Néron en est l'inventeur. La thériaque est propre contre les morsures de bêtes venimeuses, contre la colique venteuse et contre les vers. On s'en sert aussi pour les  fièvres intermittentes et pour les cours de ventre. On a fait beaucoup de cas de la Thériaque de Montpellier, les apothicaires de cette ville la composent tous les ans en public en présence de quelques professeurs de l'Université.remède.

  • C. Hamec :Confection de Hamec, médecin arabe.

  • Tamarin : arbre dont l'écorce appliquée sur les enflures, les empêche de gonfler, mais aussi contre les morsures d'araignées et tue les poux.

  • Narbonne : miel réputé fabriqué à Narbonne.

  • S. Cichoré : S = sirop, R = racine, bonne pour l'estomac, resserre le ventre et refoule les maladies.

  • Orvietan : éluctuaire antidote contre les poissons, agent prophylactique contre la peste et tonique.

Il est plus que probable que la première série de pots en faïence  date des premières années du XVIII° siècle et proviennent d'une fabrique lyonnaise (encore à préciser). Il en reste 19 exemplaires, de forme ample et comportant cette belle décoration en camaïeu bleu entourant les inscriptions.

Une nouvelle commande, fin XVIII° siècle, a porté sur un grand nombre de pots. Elle se compose de 56 pots-canon en faïence de Lyon et 28 pots pansus avec anses et couvercles en faïence de Lyon.  C'est sans doute pour ranger cette nouvelle série de pots que les boiseries de l'apothicairerie ont été refaites.

Il existe une petite série de huit pots en porcelaine de Paris, du XIX° siècle (La faïence a été très appréciée des apothicaires, son coût trop élevé explique son déclin au profit de la procelaine) et quelques pièces isolées comme les 2 chevrettes, la bouteille de Nevers, les 2 grands pots de Saint-Cloud provenant peut être d'une commande particulière de médicaments.

 

Les informations contenues dans cette page sont données à titre indicatif exclusivement. 

A partir de l'étude de Max Crochat

Afin d'éviter des écarts éventuels de prix merci de contacter l'office de tourisme de Trévoux 

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Dernière révision : 08 mars 2012 .

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