Visite des remparts
Propriété
privée
Ne se visite pas
Cette partie de construction fait
partie intégrante des remparts de Saint Triviers sur Moignans.
Saint Triviers entre dans la
Patrimoine des comtes de Forez et de Lyon donc y fut inféodé,
puis passa vers la fin du XI7me siècle aux sires de Beaujeu et
arriva par voie dotale à la famille des de Chabeu vers 1177.
Des de Chabeu, elle passa par
vente avec le titre de baronnie à la famille de Cléberg,
celui-ci était nommé "le bon Allemand" mais plus connu sous le
nom de l'Homme de la Roche. Son fils, David eut 4 enfants dont
Marie ,'héritière qui épousa Jean de Châlon en 1604. Ce
dernier reçut la baronnie de Saint Triviers confirmé par un
arrété du Parlement en 1619; sans enfant, il testa en faveur
de 2 neveux devenus cohéritiers universels; Pierre de Châlon
chantre de saint Paul à Lyon et jacques Moyron. le 2 octobre
1651, les cohéritiers léguèrent la baronnie aux pauvres de la
Charité de Lyon. La famille Bellet de tavernost l'acquit
finalement en 1770.
A la Révolution Saint Triviers
perdit son nom de chef lieu de la première châtellenie de
Dombes pour devenir chef lieu de canton et pris le nom de Pont
Moignans.
Le château fut pris par le duc de
Savoie en 1595 et la ville fut ravagé par le régiment du baron
de Trenessey.
En 1661, la ville était défendue
par un mur de remparts fait de carrons savoyards et flanqué de
14 tours.
La première tour en sortant par la
porte de Châtillon du côté Nord était tout découverte et ne
pouvait servir de défense à la ville.
La deuxième était sur un coin de
la ville près du chemin de Saint Triviers à Saint Christophe
et faisait face à l'orient.
Les troisième et quatrième,
celles-ci possédées par le châtelain, étaient situées le long
des murs en se dirigeant du côté du matin.
La cinquième était dans l'angle
qui fait face au midi.
La sixième joignant la porte de
Lyon
La septième en suivant les
murailles du côté du midi, est à fleur du mur de la ville.
La huitième et la neuvième toutes
ruinées et faisaient parties du château dans le même enclos du
château.
La dixième, était plus loin en
suivant la muraille, du côté du couchant.
La onzième, était une grosse tour
ronde du côté du Nord
La treizième, du même côté est
rasée à fleur de muraille de la ville;
Enfin la quatorzième également du
côté nord toute ruinée en dedans de la ville.
Un fossé encerclait les remparts
avec un glacis entre la muraille et le fossé. Ce fossé était
alimenté par l'eau d'un étang voisin.
Selon les plans, sommaires, il
devait y avoir 3 portes bien que l'on parle de la porte de
Bourjat, la Porte de Lyon au Sud, la Porte de Châtillon au
Nord, la porte de Montmerle à l'Ouest.
Dès qu'une relative sécurité
s'installa dans la contrée les fortifications se dégradèrent
par manque d'entretien.
On acheva de combler les fossés en
1772. De nombreuses constructions de la ville furent élevées
avec des carrons provenant des murailles et plus spécialement
les murs du cimetière.
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