Localisation :

Commune de Villette sur Ain

Description  du château

Vers la fin du XIIème siècle, Gérard de la Palud, seigneur de Varambon, appartenant l'une des plus illustres famille du Moyen-Age avait des difficultés relationnelles ave son fils an, Aymon. Il dut abandonner son domaine de Vararambon. Recherchant un abri, il fit édifier le château de Richemont. Sa construction n'était pas terminé en 1299, lors du testament de Gérard de la Palud. Les seigneurs de la Palud vécurent Richemont et le château resta dans la famille jusqu'en 1664, date de son achat par un orfèvre lyonnais, Pierre Perrachon. En 1595 les troupes françaises, sous la conduite du Marchal de Biron, envahirent la Bresse et le Bugey, et saccagèrent le château. Jean François Balan d'Augustebourg l'acquit en 1756, il y installa Louis Michaud, son tabellion, ainsi, ainsi que ses deux fils Joseph et Gabriel qui furent les auteurs de "l'Histoire des Croisades", du "Printemps d'un Proscrit", de "La Biographie Universelle". C'est madame de Belvey, née Constance de la Teyssonnire que l'on doit la restauration du château acheté par son ami, François Catherine Marron, baron de Belvey en 1830, peu avant sa mort. Elle fut conseillé par les architectes lyonnais Dulin et Bossant : ce dernier s'illustra dans la conception des plans des basiliques d'Ars et de Fourvière. C'est à Richemont que fut inventé le verre incassable vers 1870 par Alfred de la Batie, petit fils de madame de Belvey. En 1840, un incendie détruisit les dépendances du château. En 1947, un second incendie ravagea une grande partie des toitures d'exploitation. Monsieur Marcel Véron de la Combe entreprit la réfection de la ferme et des toitures du château. Actuellement, sa fille Madame de la Celle veille la conservation de cette propriété avec tout l'amour que l'on peut porter cette demeure historique qui a vu passer ou séjourner tant de grands hommes ayant marqué notre histoire.

Du château fort d'origine qui surplombe la rivière d'Ain, il ne reste que les quatre tours d'angle qui cantonnaient l'édifice dont le plan carré avait été réduit de deux ailes en équerre. On peut encore voir les restes du mur d'enceinte sur trois côtés.