L'église était, jusqu'au XVIIème siècle, sous le vocable de Saint Didier, en lien probablement avec le nom de la commune qui était alors Saint Didier de Renon, puis sous le vocable de Saint Pierre.
Au nord-est du chevet de l'église, une croix datée de 1506, dont le calvaire et le clocher avait disparu, a été rétablie, en bois, lors d'un jubilé en 1823. Seule la base subsiste aujourd'hui.
L'église est aujourd'hui constituée d'une nef prolongée par le choeur et l'abside ; elle est flanquée de deux chapelles sur le côté nord.
Le perron devant la grande porte a été réalisé en 1855.
Au XVIIème siècle, il existait une galonnière dont la date de suppression n'est pas connue.
Le clocher surmonte le choeur.
A l'entée occidentale de l'église, le tympan du portail est garni d'un vitrail daté de 1858. Il est surmonté par une baie en plein cintre encadrée de deux petites colonnes à chapiteaux remarquables.
A droite, une sirène tient dans chacune de ses mains un poisson et à gauche un centaure vise un oiseau de la main gauche et cherche de la main droite une flèche dans son carquois.
La plus ancienne mention connue date de 1149 dans un acte évoquant une "ancienne église Saint-Didier". des précisions dans le pouillé du diocèse de Lyon évoquent l'église de Saint Didier de Renon dépendant du prieur de Montberthoud, à Savigneux.
Divers actes des XIVème et XVème siècle évoquent encore l'église et notamment un testament d'Hugues du Plantay, chevalier enterré dans l'église Saint Didier.
Les deux chapelles mentionnées au XVIIème siècle ont pris au cours du temps différentes appellations.

L'une, à l'ouest, chapelle du Fayet sous le vocable des saints Côme et Damien puis sous le vocable de Saint Sébastien, fondée par la famille Vincent recouverte de peintures murales.

L'autre, à l'est, ouvrant sur le choeur, sous le vocable de saint Antoine, appartenait au XVIIème siècle au seigneur de Gléteins. Cette chapelle aurait été fondée vers le XVème siècle, peut être par les seigneurs du Plantay dont l'un d'entre eux à cette époque se prénommait Antoine.

Le décor peint représente le jugement dernier surmonté de saint lu peignant la Vierge entourée d'anges.
En 1793, un inventaire des biens de l'église et de la sacristie est réalisé. Le maire remet la cloche pesant 216 livres au commissaire du district de Montluel, puis procède à l'adjudication de la démolition du clocher sur ordre des autorités nationales. La cloche sera récupérée en par le même maire. Le toit de la nef est reconstruit en 1818, le plafond en 1849 et le clocher en 1830.
La statue de le Vierge, au nord de la nef, a été bénie en 1843. En 1844, c'est celle de Saint François de Sales. Elle est aujourd'hui au-dessus de l'autel de la chapelle des saints Côme et Damien dans une niche pratiquée au XIXème siècle.