L'église est citée pour la première fois en 943 sous le
vocable de saint Jacques et saint Philippe.
L'édifice de style roman fut modifié et
restauré au XVI° siècle, après le passage des Huguenots par
l'adjonction d'une chapelle gothique au flanc nord et la
construction du choeur qui portait le clocher.
Vers 1845, le comte de Chabannes, fait
remanier complètement l'édifice, dans un style néo-roman et
le fait agrandir en ne conservant que le choeur roman et la
nef voûtée d'arêtes. Le transept est prolongé au nord par la
chapelle saint Joseph, et au sud par la chapelle de la
Vierge.
L'église occupe une position bien, dégagée au
centre du bourg.
L'extérieur est construit en pierres blanches
apparentes. Un fin clocher octogone récemment restauré,
s'élève au-dessus de la sacristie et semble, de loin,
détaché de l'édifice. Il porte à sa base la date de 1845.
Le portail encadré par deux colonnes,
présente un tympan décoré d'une croix, entouré de deux
frises décoratives moulées.
L'intérieur est clair grâce aux grands
vitraux classiques du XIX° siècle. La nef comporte trois
travées voûtées d'arêtes, dans le prolongement du choeur-abside
voûté en cul-de-four.
Les murs et les plafonds sont peints en bleu
clair et ornés d'étoiles d'or et de couronnes de marquis
stylisées de couleur brune.
Au sommet de la voûte du choeur, une peinture
représente l'agneau mystique couché sur les sept sceaux.
A l'intérieur du clocher au dessus de la sacristie se trouve un mécanisme d'horloge remarquable |