Placée sous le vocable de
Notre Dame de l'Assomption, cette église, mentionnée dès
1234, dépendait du prieur de Neuville les Dames.
Au-delà du clocher
néogothique, l'église s'ouvre sur une nef, replafonnée en
1900, adjointe de quatre chapelles latérales. L'abside en
cul-de-four, sans doute du XII° siècle, offre une alternance
de cinq arcades inégales en plein cintre reposant sur dix
colonnes cylindriques jumelées et un bahut à hauteur d'appui
au boudin rond. de chapiteaux ornés de figurations
végétales de feuille d'eau et de feuilles d'acanthe. Seules
trois des cinq ouvertures sont d'origine romane.
Les vitraux installés en 1864 représentent la Sainte Famille
: au centre le Christ bénissant avec une cape rouge, à
gauche la Vierge Marie et à droite Saint Joseph.
Le grand baptistère ancien en calcaire blanc a été installé en 2004.
En 2009, le maître verrier Geiss a crée cinq nouveaux vitraux décorant les chapelles gothiques ainsi que les fenêtres au fond de la nef.
A droite la chapelle Saint Joseph, la plus remarquable des chapelles gothiques est recouverte du haut en bas de peintures d'une fraicheur remarquable, découvertes lors des sondages effectués en 2001 et inscrites depuis à l'inventaire supplémentaire de la liste des objets classés.
Tout de suite après la chapelle on découvre sur le mur de la nef une peinture de la même époque représentant Saint benoit, fondateur de l'ordre des Bénédictins posant la main sur l'épaule du donateur de la chapelle située de l'autre côté de
la nef et qui porte gravée dans la pierre le nom du donateur B. Bachelart.
Vient ensuite la chapelle de la Vierge redécorée en 1901. Sur le mur nord de la nef se trouve deux chapelles gothiques dédiées à Saint Roche et Sainte Philomène. Entre les 2 chapelles on a restauré une partie de la litre funéraire (bande noire) qui faisait à l'origine le tour de la nef et sur laquelle on peignait le blason des seigneurs lors de leur décès ; en dessous on découvre un groupe de 2 pélerins de Saint Jacques de Compostelle. Un chemin de croix du 19èeme siècle à quatorze stations fait le tour de la nef : un certain nombre de statues polychromes du 20ème siècle en plâtre peint décorent l'église, celle de Sainte Philomène en bois doré est la plus remarquable.
A l'extérieur, en façade
sud, trois gargouilles du XV° siècle représentent des
animaux grotesques. Ils étaient alimentés par une rigole en pierre dissimulée maintenant sous la toiture, elle-même remaniée à plusieurs reprises.
En dessous se trouve la très belle fenêtre gothique de la chapelle saint Joseph, puis encadrée par un mur alternant galets et carrons celle de la chapelle de la Vierge.
La restauration de la
toiture et des murs est achevée redonnant tout
son lustre à cette église romane.
Des sondages ont permis de
mettre à jour des peintures murales dans la chapelle Saint
Joseph et de retrouver une inscription gothique datant de la
réalisation de cette même chapelle en 1505. Cette
inscription en latin comporte trente-deux lignes et un
écusson porte les lettres MICP (en français, Maître Jean
Chabod Prêtre).
Parmi le mobilier il est à
noter le chemin de croix et le grand Christ sur sa poutre de
gloire du XVIII° siècle ainsi qu'une belle statue de Sainte
Philomène en bois doré.
Informations conçues par le Comité paroissial
Plus d'informations