Sous
le vocable de Saint Romain, elle est citée en 1184. Edifiée
sur le point culminant du village, elle domine encore
aujourd'hui la place publique d'une hauteur de dix marches sur
une terrasse plantée d'arbustes qui était l'ancien cimetière.
Elle
se compose d'une nef unique dont le crépi extérieur des
murailles dissimule mal des rangées de galets disposés en épi
entre deux lits de briques (appareillage très commun en
Dombes).
Le
choeur, voûté sur trompes, sous le clocher paraît être du
second tiers du XII° siècle. On y remarque, sous chacune des
trompes, un décor d'armes. Un autel dédiés à saint Antoine
est mentionné au XVII° siècle.
L'abside
en cul-de-four a conservé une fenestrelle axiale invisible de
l'intérieur. Ell s'éclaire par une baie plein cintre, avec
ouverture en accolade externe et par un oculus aménagé
postérieurement.
Un
dessin du XIX° siècle indique une galonnière basse et
rustique. Le clocher et sa tourelle d'accès furent édifiés en
briques en 1829. Cinquant années plus tard en 1881, l'église
est partiellement reconstruite sous la responsabilité de
l'architecte Bernelin. Le vaisseau est alors rehaussé,
contreforté et la façade ouest refaite dans un style
néo-gothique ; on y voit une statue de la vierge en fonte
bronzée placée au-dessus du portail et un oculus dont le
vitrail, du XIX° siècle, présente dans une décor
géométrique les initailaes du Saint Patron.
La
nef , autrefois plafonnée, est aujourd'hui voûtée avec
nervures.
Tout
l'intérieur de l'édifice est peint de teintes foncées pour le
sanctuaire, plus claires pour le vaisseau.
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