Située
rue
de
l'Hôtel
de
Ville
en
face
du
couvent
des
Ursulines,
la
première
église
Sainte
Madeleine
était
en
fait
l'ancienne
chapelle
du
château
fort
de
Thoissey,
dédiée
d'abord
à
Saint
Sébastien,
puis
à
Sainte
Marie
Madeleine
(testament
de
Guichard
de
Beaujeu
-1331).
On
ne
connaît
pas
la
date
exacte
de
sa
construction,
mais
elle
fut
plusieurs
fois
rebâtie,
par
exemple
en
1611.
Thoissey
dépendait
alors
de
la
paroisse
de
Saint
Didier,
mais
en
1691,
Messire
Girié,
prêtre
et
principal
du
Collège
Royal
de
Thoissey,
obtint
de
l'archevêque
de
Lyon,
Monseigneur
Camille
de
Neuville,
que
sa
chapelle
soit
érigée
en
église
paroissiale.
Il
en
devint
le
premier
curé,
la
fit
agrandir
et
embellir.
Le
chœur,
jugé
irrégulier,
mal
construit
et
exigu,
fut
démoli
et,
dès
1699,
les
Thoisseyens
virent
s'élever
les
murs
d'un
nouveau
chœur
et
de
quatre
chapelles
où
les
pavés
marbrés
et
jaspés
de
la
pierre
de
Tournus
rivalisaient
avec
les
lambris
de
noyer
qui
faisaient
le
tour
du
sanctuaire.
L’église,
qui
servait
aussi
de
chapelle
au
Collège
Royal,
fut
également
repavée
et
restructurée.
Dès 1830 naquit le projet de construire une nouvelle église paroissiale. le goût du XIXème siècle pour les vastes sanctuaires fut renforcé par les dégâts qu'avait infligés la désastreuse crue de 1840.
L'emplacement fut trouvée rue du Four (actuelle Rue de l'Eglise) et on fit appel à l'architecte Berthier, déjà maître d'oeuvres des églises de Saint Pierre de mâcon et de Mogneneins.
Les plans furent établis dans le style roman, en accord avec le curé pascal, qui en 1867, posa la 1ère pierre et en 1872 la construction de l'église était pratiquement achevée, seuls le clocher et la flèche n'était pas encore construits
La
nouvelle
église
est
un
édifice
construit
en
belle
maçonnerie
de
pierre
apparente.
Sa
façade,
tournée
vers
l'Est,
est
sur-montée
d'un
clocher
à
flèche
octogonale.
L'intérieur
offre
une
belle
unité
architecturale
avec
la
suite
de
voûtes
à
nervures
des
3
travers
de
la
nef,
la
croisée
du
transept,...
L'église de Thoissey a été rénovée en 2007 et accueille maintenant, dans le déambulatoire, les oeuvres de Daniel
Sarrabat récemment restaurées.
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