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L’église construite après
1717 menaçant ruine fut, à l’exception du chœur, reconstruite
en 1884. Outre les trois maisons sauvées en 1717 on note une
construction bourgeoise baptisée «le château» dont une partie
date de 1830 et le reste de la fin du XIXe.
A l'intérieur de l'église, tout date de la fin du XIXème et du début du XXème siècle.
On peut voir
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les Fonts baptismaux de même style que le bénitier, montés sur colonne de 1m30.
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Au dessus de l'arc ouvrant sur le choeur, il y a le Crucifix en bois de 2m.
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Six Vitraux à dominantes rouge et jaune éclairent la nef et un vitrail représentant Jeanne d'Arc dans le choeur.
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Sur l’un des murs, on peut voir un grand tableau peint sur toile (1,50m x 1,70m) «Gloire à Marie», datant du début
du XXème siécle.
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Ici, une armoire en noyer, style Louis Philippe, dans la sacristie.
A cela, s'ajoute
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une commode en noyer du même style.
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Un grand Ostensoir en béton avec fausses pierres et six médaillons avec angelots peints.
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Un Ostensoir (45cm x 27cm) en étain
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Quatre étoiles, un peu anciennes dont trois avec fils dorés.
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Un tabernacle en chêne surmonté d'un Christ en croix moderne, en bronze (salle de catéchisme).
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Un chemin de croix sur toile peinte de date inconnue (14 panneaux).
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Dans le clocher, 2 cloches datées de 1890.
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La première avait pour parrain, Claude-Louis Deporte. C'était le curé de Saint Maurice de Beynost. Et pour
marraine, Marie-Zélie Boucher épouse de Jean Fontaine.
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La seconde cloche de 450 Kg avait pour marraine Jeanne Dost,
issue d'une des plus ancienne familles encore présente à Thil.
En 1927 les Thilois plantèrent l’allée de platanes qui depuis la Sereine
conduit au centre du village ainsi que la prairie au bord du
fleuve, propriété communale depuis le milieu du XIXe.
Thil
entourée par l’A42, le contournement TGV, l’A432 et le Rhône
canalisé serait une commune tranquille sans le passage en
transit de voitures venant de Montluel ou du Pont de Jons pour
gagner l’entrée, hors péage, de l’autoroute vers Lyon. |