Cette chapelle champêtre fut édifiée au hameau de Flurieux, à une croisée de chemin, vers 1629, par les frères Sandelion, à la suite d'une épidémie de peste.
Elle aurait été bâtie sur les tombes des habitants du lieu fauchés par la maladie.
Ses fondateurs l'avaient dotée d'une prébende, ou commission de messes, établie sur les revenus de quelques terres.
En 1689, Jeanne Giré, veuve de Philibert Sandelion et parente de Philibert Girié, principal du collège de Thoissey, unit cette fondation audit collège qui avait grand besoin de nouveaux revenus.
Les prêtres de cet établissement y effectuèrent des réparations vers 1752.
Un siècle plus tard, la chapelle est vendue une première fois par Fançois Sandelion qui en avait hérité.
Puis elle est rachetée en 1864 par le conseil de la fabrique qui y y fait placer le grand autel de marbre de l'ancienne église (on y célébrait les messes 4 fois par an à la fin du XIXème siècle.
Mais cet autel a été détruit il y a une dizaine d'années.
La chapelle paraissait alors condamnée à l'abandon et au délabrement jusqu'à ce qu'une petite équipe de bénévoles décide de la restaurer, ce qui fut fait en 1977.
On y célèbre encore des baptêmes et des mariages. L'édifice regarde vers l'est.
Au-dessus de la porte d'entrée, on remarque un oculus doré d'un vitrail, et sur le toit, se dresse un petit clocheton surmonté d'une croix.
Les vitraux ont été conçus et réalisés en 1977, en verre soufflé de Saint-Just avec joints ciments :
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vitrail sud : les produits de la terre.
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vitrail nord : épisodes de la vie de Saint Claude.
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oculus : le mystère de la sainte Trinité et le baptême.
Le pigeonnier est propriété de la commune depuis 2002.
Il a été complétement restauré en conservant sa toiture à quatre pans de tuiles plates vezrnissées, et son épi de faîtage surmonté d'un girouette.
Il sert aujourd'hui de lieux d'expositions ponctuelles.
La chapelle et le pigeonnier forment un ensemble joliment éclairé dès la nuit tombée.