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Vestiges d'e la chapelle du XIème siècle. son originalité réside dans le fait qu'elle a gardé dans ses structures les traces de son histoire.
Construite au XIème siècle dans le style roman de l'époque elle se composait d'une seule nef avec une abside hémicloïdale.
Elle a été construite avec des pierres de Lucenay et des galets trouvés sur place.
Pourtant en 1857, elle est jugée "insuffisante". Alors en 1866, le conseil vote la vente des vieux matériaux de cette église, mais conserve l'emplacement. Pourtant de nombreuses pierres seront remployées pour la construction du mur du cimetière actuel. Cette église qui partageait le cimetière en deux, est détruite en 1868, à l'exception de la chapelle, propriété des Hubert de Saint Didier jusqu'en 1823.
En effet, elle sera, à cette date là, donnée à la commune. Cette chapelle avait été bâtie à la demande de Sieur Barnoud dédiée à Notre Dame.
Deux arcs ont été construits sur cette chapelle. L'un par le sieur Barnoud pour avoir vue sur l'église, l'autre à la fin du XVème siècle par le chapitre de Trévoux.
En 1869, ces deux arcs s'ouvrant sur l'église, sont murés par la municipalité, en accord avec le conseil de Fabrique (équivalent au conseil paroissial) de même que pour les deux fenêtres. cela n'empêchera pas la violation des deux caveaux en 1885.
En effet, dans cette chapelle seraient enterrés 5 personnes dont "une fiancée" qui dit on, aurait été inhumée sous les marches de l'entrée de la chapelle.
Car en 1965 l'abbé Dunand, curé de Saint Didier de Formans, informait un descendant des comtes de Saint Didier, du projet de démolition de la chapelle en ruine.
"Comment vont se dérouler les travaux, non seulement la démolition, ce qui ne saurait nous inquiéter, mais le nivellement des lieux. Ce nivellement, comme je le prévois doit découvrir le caveau. Que fera t - on des cinq corps (ou ce qu'il en reste) et éventuellement celui de la jeune fiancée qui dit-on aurait été inhumée sous les marches de l'entrée de la chapelle".
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