Faramans, ancien campement
burgonde, doit sans doute son nom à une appellation
germanique Faraman, Pharaman, Frei Man en allemand
d'aujourd'hui, signifiant homme libre pouvant acheter des terres.
Il y avait là, jadis, une immense forêt qui s'étendait de
Montluel à Bourg Saint Christophe, de Cordieux au Montellier.
La paroisse est ancienne, confirmée dès 1191 par le Pape
Célestin III, sous le vocable de Saint Vincent. L'histoire de Faramans est liée à celle de la Côtière. Le village n'en a pas conservé de témoignages
.
La terre de la Côtière est argileuse, les tuileries
abondantes en sont la preuve. Les deux dernières cessèrent
leur activité en 1922, car elles ne pouvaient concurrencer
les tuileries mécaniques.
Quelques fermes originales méritent d'être vues au hameau de
la Ternière et des Gaillanes. On y remarquera la poutre de
chêne fourchue non équarrie.
A côté, la cheminée de
briques à croisillons rappelle l'aspect "sarrasin"
des cheminées de Bresse.
Faramans est une halte appréciée des amateurs de promenades
équestres au cœur de la Côtière.
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